Poétiques de l’instant II : Ravel / Mantovani
Paris 4 juin à 17h
PROGRAMME
MAURICE RAVEL (1875-1937) : QUATUOR
I. ALLEGRO MODERATO
II. ASSEZ VIF. TRÈS RYTHMÉ
III. TRÈS LENT
IV. VIF ET AGITÉ
MAURICE RAVEL (1875-1937) : MA MÈRE L’OYE - transcription pour septuor par Emmanuel Ceysson
I. PAVANE DE LA BELLE AU BOIS DORMANT
II. PETIT POUCET
III. LAIDERONNETTE, IMPÉRATRICE DES PAGODES
IV. LES ENTRETIENS DE LA BELLE ET DE LA BÊTE
V. LE JARDIN FÉERIQUE
- PAUSE -
BRUNO MANTOVANI (*1974) : QUATUOR À CORDES NO 5 commande du Quatuor Voce
MAURICE RAVEL : INTRODUCTION ET ALLEGRO
“Ce deuxième volet de Poétiques de l’instant, projet au long cours, met en résonance deux pièces incontournables de notre littérature pour quatuor à cordes avec d’autres timbres, des transcriptions inédites et des créations. Après le Quatuor de Debussy, c’est au tour de celui de Ravel de rayonner dans ce disque. Nous avons commandé à Bruno Mantovani son 5e quatuor, qui se développe autour d’une note clé du quatuor de Ravel, et nous nous sommes appuyés sur les talents multiples du harpiste Emmanuel Ceysson et les sonorités magnifiques du septuor Introduction et Allegro pour enrichir ce programme avec une transcription de chambre de la célèbre suite Ma mère l’Oye. Pour compléter ce joyeux tableau, nous avons convié la flûtiste Juliette Hurel et le clarinettiste Rémi Delangle. Nous remercions sincèrement ces quatre magnifiques musiciens pour leur talent, leur soutien et leur amitié.”
Les Voce
Quatuor Voce, quatuor à cordes
Cécile Roubin, Sarah Dayan, violons
Guillaume Becker, alto
Lydia Shelley, violoncelle
Juliette Hurel, flûte
Emmanuel Ceysson, harpe
Rémi Delangle, clarinette
Poétiques de l’instant II
Expression de la très grande originalité de Maurice Ravel (1875-1937) dès ses jeunes années – il a 28 ans lorsqu’il achève cette pièce, le Quatuor (composé en 1902-1903, révisé en 1910) est depuis sa création comparé à celui de Debussy, qui le précède de dix ans. L’évidence des ressemblances de surface – Ravel a en effet modelé son quatuor d’après celui de cet aîné qu’il admire – n’enlève rien à la singularité ravélienne. De Debussy, Ravel conserve en effet la structure et l’ordonnancement des mouvements, l’usage cyclique de plusieurs thèmes qui traversent l’œuvre, les échelles modales, l’énergie des pizzicatos du scherzo... Dans cette page cardinale du répertoire, la voix ravélienne est néanmoins unique : évidence des articulations formelles, définition des contours mélodiques, maniement de l’harmonie, usage de la forme cyclique. Le raffinement de l’écriture des cordes, différent de la pratique debussyste, appartient en outre pleinement à Ravel : dès le Quatuor s’exprime sa science unique de l’instrumentation qui trouvera son plein accomplissement dans ses œuvres orchestrales.
Le premier mouvement, allegro moderato, « très doux », se déplie dans une forme sonate d’une grande clarté. La mélodie lyrique du premier thème révèle par la stabilité de sa carrure un modèle classique sous-tendu : quatre mesures vers son point culminant, suivies de quatre de mesure de retour à son registre initial. Cette direction est soutenue par les lignes ascensionnelles conjointes du violon 2 et du violoncelle qui entraînent d’exquises rencontres harmoniques. Après le lumineux second thème (en doublure entre l’alto et le violon 1 dans l’aigu), le discours se tend progressivement dans le développement jusqu’au climax qui précède de peu la réexposition attendue. À l’énergie brillante du début du scherzo, tout en pizzicatos bondissants et agiles, succède un thème (violon 1) qui semble survoler dans l’aigu l’animation allègre des autres instruments. Le cœur de ce scherzo rompt par l’introspection de ses lentes et sinueuses plaintes avant un retour progressif à la vitalité initiale. Le mouvement lent comme un récitatif à l’intériorité exacerbée se caractérise par ses changements de tempo, le raffinement extrême des sonorités du quatuor et le retour d’éléments thématiques du premier mouvement. Enfin, le finale est engagé par un geste résolu et grandiose et, après le parcours contrasté de la forme sonate, clôt cette œuvre dans une énergie vive, agitée et jubilatoire.
La mise en valeur de la harpe, de son timbre aussi subtil que versatile, de sa virtuosité tout en légèreté, souvent associée à la flûte ondoyante et véloce, définit une part de l’imaginaire esthétique associé à l’antique que partagent Debussy et Ravel avec plusieurs de leurs contemporains – il n’est que de penser au Prélude à l’Après-midi d’un Faune ou aux Deux Danses de Debussy pour harpe et orchestre à cordes (1904). Commandé par le facteur de harpe Érard en 1905, Introduction et Allegro « pour harpe avec accompagnement de quatuor à cordes, flûte et clarinette » illumine le foisonnement de l’univers sonore ravélien et la délicatesse avec laquelle le compositeur mêle les timbres. La douceur oscillante du thème pianissimo joué à la flûte et la clarinette amorce l’introduction puis, dans un tempo « moins lent », le violoncelle solo chante un nouveau thème nimbé d’un léger halo sonore. L’Allegro de forme sonate qui s’enchaîne débute avec à la harpe seule, dont le thème illustre le caractère concertant de cette composition. Tout au long de cette pièce, on goûte l’imagination harmonique et sonore de Ravel, la sensuelle éloquence de ses lignes, la grâce et l’évidence de son écriture instrumentale, même lors des accès de virtuosité qui dramatisent le discours.
Les « Cinq pièces enfantines » qui forment la suite Ma mère l’Oye sont à l’origine une pièce pour piano à quatre mains, écrite pour Mimi et Jean Godebski, les enfants d’amis de Ravel. Dès 1911, un an après leur composition, Ravel orchestra la pièce, puis adjoignit à cette nouvelle version d’autres mouvements (Prélude, Danse du rouet et scène, puis des interludes) afin de la transformer en une musique de scène pour un ballet. Les aléas de cette pièce rappellent le goût de Ravel pour la transcription, de ses propres pièces ou celles d’autres compositeurs (souvenons-nous de son orchestration magistrale des Tableaux d’une exposition de Moussorgski de 1922, ou de l’orchestration de sa propre Rapsodie espagnole pour deux pianos). Pour ce sujet enfantin – une veine ravélienne qu’il exploitera plus tard dans sa « Fantaisie lyrique » L’Enfant et les Sortilèges – Ravel s’adosse aux contes de Perrault (La Belle au bois dormant, Le Petit Poucet), de madame Leprince de Beaumont (La Belle et la Bête), et de madame d’Aulnoy, dont il cite en exergue de chaque mouvement quelques lignes. Matériau, forme, harmonie : tout est ciselé en fonction du sens. Trois lignes mélodiques parcourent en souplesse les cinq carrures qui forment l’élégante Pavane pour la Belle au bois dormant, hautement expressive en dépit de sa simplicité et sa relative rigueur. Au moyen d’un élément répétitif, dont il modifie la mesure, Ravel nous communique l’angoisse du Petit Poucet qui a perdu son chemin : le thème tourne ainsi sur lui-même, alors même que, dans l’aigu, chantent les oiseaux qui ont causé son sort en mangeant les miettes de pain qu’il avait semées. Laideronette, Impératrice des Pagodes transporte l’auditeur dans l’univers d’un Extrême-Orient rêvé, par le truchement du pentatonisme des touches noires de piano et des motifs enjoués du début. Les Entretiens de la Belle et la Bête, hommage évident à l’art d’Erik Satie, débutent par une valse élégante représentant la Belle. La prise de parole de la Bête induit un registre grave associé à une éloquence gauche avant que les deux mélodies ne s’unissent en un contrepoint harmonieux. D’une grande solennité, le Jardin féérique nous entraîne dans la lumière étincelante et pure du ton de do majeur.
Rompu à l’écriture pour quatuor, Bruno Mantovani (1974) s’est lancé « quelques petits défis d’écriture » pendant le confinement de 2020, et écrit à ce sujet : « J’ai décidé de débuter la composition de deux pièces pour le même effectif, à savoir le quatuor à cordes, afin de tester ma capacité à me renouveler et à me diversifier. Si le Quatuor n° 7 est une pièce faite de contrastes abrupts où des linéarités se succèdent et s’entrechoquent, le Quatuor n° 5 est une pièce extrêmement continue dans la mesure où il s’agit d’un canon rigoureux entre les quatre instruments. Débutant par un la qui est aussi la première note du Quatuor de Ravel, cette pièce est un fondu-enchaîné perpétuel, ce que le monde de l’image appellerait un morphing. Cette continuité m’a été inspirée précisément par l’œuvre de Ravel dont l’harmonie toujours mouvante semble créer une perpétuelle métamorphose. »
Yves Balmer
Biographies
Quatuor Voce
Depuis dix-huit ans, les Voce cultivent leur idée du quatuor à cordes, polymorphe et aventureux. Lauréats de nombreux concours internationaux, ils parcourent les routes du monde entier, d’Helsinki au Caire et de Tokyo à Bogota. Ils s’attachent à défendre les grandes pièces du répertoire classique, seuls ou aux côtés d'artistes d’exception comme Yuri Bashmet ou Gary Hoffman. Leur curiosité les amène aussi à expérimenter des formes de spectacle multiples : ils prêtent leur voix à des chefs-d'oeuvre du cinéma muet, et partagent la scène avec des personnalités aussi diverses que le violoncelliste éclectique Vincent Segal, les chanteuses Kyrie Kristmanson et Aynur, le chorégraphe Thomas Lebrun, la compagnie Christian & François Ben Aïm, et plus récemment avec les artistes griots du trio Da Kali. Ils commandent et créent régulièrement la musique de compositeurs d’aujourd'hui.
Après avoir étudié auprès du Quatuor Ysaye et de Günter Pichler, charismatique 1er violon du Quatuor Alban Berg, les Voce transmettent avec passion leur savoir-faire aux plus jeunes générations. Durant les années 2010, ils tissent un lien étroit avec Proquartet et les conservatoires de Seine-Saint-Denis et ensemble, font vivre un exigent parcours de quatuor à cordes. En 2021, le Quatuor Voce est nommé ensemble en résidence à la Haute Ecole de Musique de Genève où il enseigne le quatuor à cordes, succédant à Gábor Takács-Nagy. En parallèle de ces collaborations avec des institutions, Les Voce créent deux académies de musique de chambre, Quatuor à Vendôme en 2017 et les Rendez-vous des Princes en 2021.
Les dernières saisons voient les Voce traverser le monde entier avec des tournées au Japon, en Colombie, en Australie et aux Etats-Unis, ainsi que de nombreux concerts à travers l’Europe : au Danemark, en Suisse, en Allemagne, en Irlande et au Royaume-Uni, sans oublier des concerts dans les grandes salles françaises (Opéra de Nantes, Philharmonie de Paris, TAP de Poitiers, Théâtre des Champs-Elysées…) . Le Quatuor Voce a notamment été accueilli aux Concertgebouw d’Amsterdam, Konzerthaus de Vienne, Philharmonies de Paris, Berlin, Cologne et Luxembourg, BOZAR de Bruxelles, Victoria Hall de Genève, Kioi Hall de Tokyo, Teatro Colon de Bogota, la Fenice de Venise…
Leur nouveau projet « Figures argentines » explore les différents folklores musicaux argentins à travers la musique de Ginastera, Piazzolla et de commandes auprès de jeunes compositeurs, Fernando Fiszbein et Gabriel Sivak. Ils s’entourent du grand guitariste Pablo Marquez avec lequel ils sont invités en résidence de travail à l’abbaye de Royaumont avant de s’envoler pour Buenos Aires et une tournée argentine au printemps 2023.
Leurs enregistrements consacrés à Schubert, Beethoven, Mozart, Brahms, Bartók, Janáček et Schulhoff sont salués et recommandés par la presse internationale parmi lesquels The Strad, Télérama (FFFF), Suddeutsch Zeitung, Diapason (5 Diapasons), The Guardian… Leur relation privilégiée avec le label Alpha-Classics a déjà donné naissance à cinq enregistrements en quatuor et en collaboration avec des artistes renommés comme Juliette Hurel, Emmanuel Ceysson, Jodie Devos et Lise Berthaud. Forts de nombreuses rencontres avec des improvisateurs d’horizons multiples, les Voce imaginent “Itinéraire”, un voyage à 16 cordes du Brésil à l’Indonésie en passant par l’Iran, Cuba et l’Egypte. Un nouveau répertoire à la lisière des musiques écrites et improvisées est créé en collaboration étroite avec cinq compositeurs. « Itinéraire » l’album, sort à l’automne 2018. À l’automne 2019 paraît le disque-anniversaire de leurs quinze ans consacré aux quinzièmes quatuors de Mozart et Schubert. Ils apparaissent également sur l’album « Ballad in Red » (Aparté) d’Emmanuel Ceysson, harpe solo du L.A. Philharmonic Orchestra et pour le label Klarthe dans le quintette de Brahms avec le clarinettiste Florent Héau.
Leur disque « Poétiques de l’Instant : Debussy / Balmer », paru en 2022, reçoit un très bel accueil critique et est récompensé d’un Diapason d’Or et d’un Diamant d’Opéra Magazine. « Poétiques de l’Instant » est un diptyque composé de deux enregistrements consacrés à la musique française et à la création (Debussy, Ravel, Bruno Mantovani, Yves Balmer), où les Voce s’entourent de la soprano Jodie Devos, Rémi Delangle, Juliette Hurel et Emmanuel Ceysson. Le second volet du disque, construit autour de l’oeuvre de Ravel, paraît au printemps 2023.
Le Quatuor Voce remercie particulièrement Monceau Assurances, la DRAC Pays de la Loire, la Spedidam, le CNM - Centre National de la Musique, l’Adami, la Sacem, ProQuartet- CEMC et les membres de Carré Voce pour leur soutien.
Juliette Hurel
Premier Prix de flûte au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, lauréate de nombreux concours internationaux, nommée en 2004 dans la catégorie « Révélation soliste instrumental de l’année » aux Victoires de la Musique Classique, Juliette Hurel est considérée comme l’une des flûtistes incontournables de la scène musicale internationale.
Sollicitée à travers le monde, elle se produit en musique de chambre à la Cité de la Musique, au Théâtre des Champs-Elysées de Paris, au Grand Théâtre de Provence, au Wigmore Hall de Londres, au Concertgebouw d’Amsterdam…
Invitée par d’importants festivals : Festival International de la Roque d’Anthéron, « La Folle Journée » à Nantes, Tokyo, Bilbao, Festival International de Colmar, Holland Festival, Cartagena Music Festival…elle se produit en soliste avec les principaux orchestres français mais aussi avec le Tokyo Metropolitan Symphony Orchestra, l’Orquesta Sinfónica de Colombia, l’Orchestre Metropolitain de Montréal, le BBC Orchestra of Wales, le Hong-Kong Sinfonietta.
En 1993, désireuse de constituer un véritable duo flûte et piano, Juliette Hurel débute une collaboration avec Hélène Couvert, avec laquelle elle aime découvrir des oeuvres oubliées ainsi que défendre le grand répertoire. De cette complicité musicale et amicale sont nés plusieurs albums.
En 2019, Juliette Hurel, Hélène Couvert et la comédienne Julie Depardieu décident de rendre hommage à la muse et mécène Misia Sert, dans un spectacle intitulé "Misia, Reine de Paris". C'est avec bonheur qu'elles continuent à faire revivre cette femme au destin fascinant.
Très intéressée par la musique d'aujourd'hui et le travail avec les compositeurs, Juliette Hurel est à l'origine de plusieurs commandes, notamment le concerto pour flûte « Love Songs » de Bruno Mantovani créé en 2016 avec l’Orchestre Philharmonique de Rotterdam sous la direction de Yannick Nézet-Séguin, ainsi que le "Chant de Résurrection" pour flûte et piano de Philippe Hersant créé en 2021 avec Hélène Couvert.
La discographie de Juliette Hurel est riche et variée: Martinu/Prokoviev, Musique française pour flûte du XXème siécle, Sonates de Haydn, Concertos pour flûte de C.P.E. Bach avec l’Orchestre d’Auvergne sous la direction de Arie Van Beek, ‘’Impressions françaises’’ , "à l’Aube du Romantisme", les Quatuors pour flûte de Mozart avec le Quatuor Voce, un disque JSBACH:"Inspiration" et en 2020 "Femmes compositrices à l'aube du XXème siècle" (Mel Bonis, Cécile Chaminade, Lili Boulanger...).
Ces enregistrements ont été plébiscités par la presse française et internationale.
En 2023 paraitra chez Alpha Classics l'album "Nature Romantique" en compagnie d'Hélène Couvert et de la violoncelliste Emmanuelle Bertrand.(oeuvres de Schubert, Weber et Reinecke)
Depuis 1998, Juliette Hurel occupe le poste de flûte solo de l’Orchestre Philharmonique de Rotterdam, ville où elle enseigne depuis 2010. (Codarts)
Elle est directrice artistique des "Rencontres Musicales de Noyers sur Serein" et des "Musicales du Golfe".
Juliette Hurel joue une flûte "Pearl" en or 18 carats.
Emmanuel Ceysson
Grace à son jeu puissant et virtuose, Emmanuel Ceysson bouscule avec force et virtuosité les clichés auxquels est associé son instrument. Habité par un enthousiasme communicatif et une énergie sans limites, il révèle sous ses doigts une harpe étincelante dont la poésie rivalise avec le tempérament.
Successivement harpe solo de l’Opéra National de Paris pendant 9 ans puis du Metropolitan Opera de New York durant 5 saisons, il a rejoint en 2020 le Los Angeles Philharmonic sous la baguette de Gustavo Dudamel.
Né en France en 1984, il complète de brillantes études au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris sous la houlette d’Isabelle Moretti, et remporte en l’espace de 10 ans les plus hautes distinctions internationales ouvertes à son instrument : Médaille d'Or et le Prix d'Interprétation du Concours International de Harpe des Etats-Unis en 2004, un Premier Prix lors des auditions Young Concert Artists de New York en 2006 et le Premier Prix du prestigieux Concours de l’ARD à Munich en Septembre 2009.
Ces distinctions lui ouvrent les portes d’une carrière applaudie par la presse, en récital aux Carnegie Zankel Hall, Wigmore Hall, Salle Gaveau, Wiener Konzerthaus, Hyogo concert hall Japan; ou concerto avec le BRSO, la RAI Torino et l’Orchestre National de Lyon…
Sa discographie variée inclut des disques chez Naxos, Naïve et Aparté, applaudis par la presse spécialisée.
Enfin, il satisfait sa passion pour l’enseignement comme Professeur Invité de l’Académie Sibelius en Finlande, en plus de ses postes de Professeur à la Mannes School of Music de New York et au conservatoire de San Francisco.
Rémi Delangle
Rémi Delangle est un musicien aux multiples facettes, animé par la découverte, la diversité et la qualité musicale.
Formé dans les conservatoires de Boulogne-Billancourt, Cergy-Pontoise, Aubervilliers et Sydney, il intègre la classe de Pascal Moraguès et Jean-François Verdier au CNSMDP où il obtient son Master de clarinette avec mention très bien.
Il intègre l'Orchestre de la Garde Républicaine en 2007, où il occupe le poste de première clarinette.
Il participe également à des concours internationaux et s'illustre comme demi-finaliste du concours de l'ARD de Munich et lauréat du concours de la Societa Umanitaria de Milan.
Attaché à la musique de chambre et et aux musiques improvisées et de transmission orale originaires des Balkans, Rémi s’associe régulièrement à des artistes de renom et est invité dans de grands festivals en France et à l’international. Il est membre fondateur du trio de cors de basset les Flamants Noirs, du groupe Emirs, de Dumka quintet ainsi que du duo avec Vassilena Serafimova. Il joue avec le Sirba Octet depuis 2011, et enregistre l’album Tsuzamen avec eux en 2022.
Il est également cofondateur du festival de musique en milieu rural Essertinages. Il s’associe maintenant avec le quatuor Voce dans le festival/académie « quatuor à Vendôme ».